« La dissimulation d’une information intime, élément de l’identité de l’individu, et sa détention par un tiers, surtout s’il s’agit de la puissance publique, constitue sans doute une atteinte, voire une violence, faite à l’initimité sur laquelle il importe de s’interroger.Concernant le corps médical, celui-ci doit se demander s’il peut être l’agent de cette détention et cette dissimulation alors qu’il n’est censé agir que dans l’intérêt de son patient, et, de surcroît dans le cas particulier de l’AMP, de l’enfant à naître. Le médecin doit contribuer avant tout à l’épanouissement de la relation de l’individu à son être biologique et le moins qu’on puisse dire est que cet objectif n’est pas atteint lorsque le médecin se fait l’instrument du don de gamètes anonyme »
Source : « Anonymat du don de gamètes protection d’un modèle social ou atteinte aux droits de l’homme ? », journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction (2007), Elsevier Masson.
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0368231507001019