Après avoir recherché sur le net des informations concernant les naissances par insémination artificielle, j’ai eu la chance de découvrir une association oeuvrant pour la levée de l’anonymat des donneurs de sperme. J’ai appris à l’âge de 24 ans par mes parents, ma naissance grâce au procédé d’IAD.
Ma famille a vécu pendant trop d’années avec ce secret, trop lourd à porter et bien évidemment préjudiciable pour nous tous.
Je pourrais vous faire part de nombreux détails durant mon enfance qui m’ont amené a me poser un bon nombre de questions par rapport aux ressemblances avec mon père, mais cela reste de l’ordre de l’intimité.
Cependant j’ai grandi tout en sachant inconsciemment ce secret.
Je trouve normal de permettre à des couples d’avoir accès à cette chance d’avoir un enfant à la seule et unique condition que l’enfant ait lui aussi un droit : celui de connaître ses origines.
Après avoir appris la spécificité de ma conception, je me suis rendu au CECOS de Bordeaux, pour demander des informations concernant le donneur. Un professeur m’a aimablement reçu mais n’a pas pu répondre à ma demande.
Il me semble important que les futurs enfants nés par IAD puissent grandir dans la vérité et accéder à leurs origines afin d’évoluer dans un environnement propice à leur épanouissement.