« Ce que les enfants vont chercher, précise-t-il, ce n’est pas un père ou une mère qu’ils ont déjà. Mais cette quote-part d’eux-mêmes, qui fait partie de leur identité. Et il me paraît tout à fait légitime que ceux qui le désirent puissent y avoir accès. » « Par ailleurs, poursuit-il, la personne qui donne n’est pas un amas de cellules, mais une personne humaine qui a des intentions, un projet. Il me semble beaucoup plus humain qu’elle existe en tant que personne entière. C’est conférer sa véritable valeur au don : un cadeau fait de personne à personne. Et il me paraît plus légitime de le reconnaître »
Source : Journal La Croix du 24 janvier 2011