« Certains enfants voudraient rencontrer le donneur qui a permis leur naissance. Ils se plaignent d’être amputés d’une partie de leur origine. Arthur Kermalvezen, né par insémination artificielle avec donneur (IAD), décrit dans son livre* son « origine troublée », qu’il ne veut pas transmettre à ses propres enfants. « La société ne peut organiser ce secret », s’insurge Véronique Fournier, responsable du centre d’éthique clinique à l’hôpital Cochin, à Paris. Les enfants se retrouvent face à une administration qui, elle, connaît l’identité du donneur. C’est insupportable pour se construire»
Source : Magazine Avantages