[…] Pour parvenir à connaître l’identité des donneurs, une commission dédiée, la commission d’accès des personnes nées d’assistance médicale à la procréation aux données des tiers donneurs (CAPADD), rattachée au ministère de la Santé, a été mise en place. L’objectif : aider les adultes qui cherchent à avoir des informations sur leurs géniteurs. Ils n’ont toutefois pas de garantie que cela fonctionne car, contactés par la commission, les anciens donneurs pourront toujours s’y opposer. […]
[…] La nouvelle loi permet «aux enfants qui le souhaitent de trouver des réponses. [L’enfant] n’est plus contraint de rester dans le secret», se félicite Alexandre Mercier, président de l’association PMAnonyme, qui regroupe des personnes nées grâce à un don. Selon lui, «il était dans la logique des choses d’inscrire ce droit dans la loi» […] Lire la suite
« Beaucoup de personnes ne s’attendent pas à être recontactées » […]
[…] « Cela peut prendre du temps et la réponse peut avoir un sacré impact, souligne Alexandre Mercier. On ne sait pas encore s’il y aura un accompagnement, ni comment seront retransmis les résultats. Par un appel téléphonique ? Un courrier ? Est-ce que les réponses négatives seront justifiées ? Si on a juste un retour lambda avec la mention “nous n’avons pas pu donner suite à votre demande”, on peut tout imaginer. »
Au-delà des refus, un autre cas de figure est possible : que la recherche n’aboutisse pas. « Plus on va remonter dans le temps, plus ce sera compliqué, toutes les archives n’ont pas forcément été conservées », reprend Alexandre Mercier. […] Lire la suite
Évolution ou révolution ? Dès le jeudi 1er septembre, les enfants nés d’un don de sperme ou d’ovocytes pourront plus facilement, à l’âge adulte, connaître l’identité de « leur » donneur.
Prévue par la loi bioéthique promulguée il y a un an, cette réforme entend faciliter « l’accès aux origines personnelles » : les donneurs devront désormais consentir à ce que leur identité soit, à l’avenir, communiquée aux enfants majeurs qui le souhaiteraient. […] Lire la suite
En cette veille du jour de l’ouverture de la CAPADD, nouvelle commission d’accès aux origines pour les personnes conçues par don, notons que nous avons bénéficié d’une large couverture médiatique.
Plusieurs journaux ont repris cette dépêche de l’AFP intitulée : « Don de gamètes : l’accès aux origines évolue à partir du 1er septembre » :
À partir du 1er septembre, les enfants issus d’un don de sperme ou d’ovocytes pourront demander l’identité de leur donneur ou donneuse, à leur majorité. Une vérité relative, car les stocks des précédents dons vont d’abord être utilisés, privant potentiellement ces enfants de ce droit nouveau.