JE SUIS L’UNE D’ENTRE ELLES

Aux éditions L’Harmattan,

sous la direction de Vincent BRÈS, président de l’association PMAnonyme.

Alors que de nombreux pays permettent aux enfants conçus par PMA avec don de gamètes d’accéder à l’identité de leur donneur, les débats entourant la Procréation Médicalement Assistée ont animés plus que jamais la France. C’est enfin en 2021, après des années d’hésitation, que l’État français s’est donné les moyens d’encadrer le droit d’accès aux origines.

L’urgence était là : comme partout dans le monde, de jeunes Français conçus par PMA avec don ont recours à des tests ADN récréatifs pour rechercher leurs origines. Ils enterrent définitivement le système de l’anonymat absolu et irréversible grâce à ces tests. En effet, l’association a déjà recensé 67 donneurs de sperme identifiés et 284 demi-frères ou demi-sœurs génétiques découverts.

Et ce n’est que le début. Si environ 1 personne sur 1000 a été conçue par PMA avec don de sperme ou d’ovocyte dans notre pays, plus de 90 % d’entre elles ignorent pourtant leur mode de conception.

Aux donneurs, il a été garanti l’anonymat.

Aux parents, il a été recommandé le silence.

Sans imaginer les conséquences de tels secrets pour les enfants.

Comment apprend-t-on les modalités de sa conception ? Quelles sont les réactions face à une telle révélation ? Pourquoi recherche-t-on ses origines ?

Pour répondre à ces questions, l’association PMAnonyme a entrepris de regrouper dans un ouvrage de témoignages une partie des histoires de ces personnes qui se sont mises en quête de leur identité. Mais aussi de témoignages de parents et de donneurs qui lèvent le voile sur la réalité de la PMA avec don en France.

Je suis l’une d’entre elles recueille pour la première fois les histoires de celles et ceux qui vivent dans leur vie et dans leur chair la PMA avec don.

Préface : Geneviève Delaisi de Parseval

Postface : Irène Théry

Broché – format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-343-16995-8 • 11 mars 2019 • 244 pages 
EAN13 : 9782343169958
EAN PDF : 9782140116421 


Découvrez quelques-unes des personnes qui témoignent dans le livre :

Quand Vincent a découvert le secret de sa conception, il avait déjà 2 enfants. Il a compris que l’on avait décidé pour lui et que ses origines lui seraient à jamais cachées. Il a alors décidé de s’engager.

Barbara raconte qu’après la naissance de ses deux enfants, ignorer tout de ses antécédents médicaux est difficile à accepter et qu’il lui devient essentiel de connaître ceux-ci.

Timothée a toujours connu son mode de conception. Cela n’a jamais été un secret ni une obsession : il a grandi avec cette histoire, pas autour d’elle. Cela ne l’a pas empêché de se poser des questions une fois adulte et d’exprimer publiquement sa volonté de connaître toutes les facettes de son identité, afin que les générations futures n’aient plus besoin de se justifier.

Astrid a appris à 12 ans qu’elle avait été conçue par PMA avec don. Fille unique, elle rêvait de fonder une famille nombreuse, mais le destin en a décidé autrement : elle et son mari ont eux aussi dû recourir à un donneur pour pouvoir avoir un enfant. Ou quand le sort s’acharne… Comment vit-on le fait d’être à la fois des 2 côtés du miroir ?

Cassandre raconte comment un test ADN a bouleversé positivement sa vie. De la découverte de ses origines italiennes, du nom du village de ses ancêtres à la rencontre avec une demi-sœur biologique qui est presque sa jumelle. Ou comment l’anonymat s’effrite grâce à la technologie et offre un nouvel espoir aux personnes conçues par don de gamètes.

Marie est la maman biologique d’Emy. En couple homosexuel, ce fut le parcours du combattant pour construire sa famille, et pour pouvoir enfanter, elle a dû dépasser les frontières.
Elle vous parle de son histoire et de sa fille, Emy, conçue par PMA avec don de sperme anonyme.

Cécile a appris son mode de conception à 34 ans. Elle a accueilli la nouvelle comme un soulagement. Sa vie est déjà bien ancrée mais elle a besoin de connaître ses origines pour être libérée de cette inconnue. Elle ne sait pas comment se passera l’avenir une fois qu’elle saura, mais personne ne peut le dire pour elle.

Alain, ancien donneur, affirme qu’il serait d’accord pour être reconnu par les personnes conçues grâce à ses dons de sperme.
Il espère bien que la nouvelle loi facilitera leurs recherches pour tout savoir de leurs origines.


« Le Monde » du 11 avril 2019 en parle :

« Environ 70 000 enfants sont nés en France, depuis les débuts de la PMA. Une partie des enfants nés de ces dons, désormais adultes et informés des circonstances de leur naissance, revendiquent d’accéder à leurs origines, au nom de l’égalité des droits.

L’ouvrage collectif Je suis l’une d’entre elles. La première génération de personnes conçues par PMA avec don témoigne (L’Harmattan, 244 pages, 20 euros), sous la direction de Vincent Brès, président de l’association PMAnonyme, présente une vingtaine de témoignages de ces personnes conçues par PMA avec don. Chacune raconte dans ce livre son histoire familiale singulière, la manière dont elle a appris l’existence d’un géniteur différent de son père, et les bouleversements que cela a provoqués. Toutes évoquent un sentiment d’injustice causé par l’impossibilité de connaître une part de leur identité, en raison de l’anonymat du don, et plaident pour une remise à plat du système. Elles prennent soin de rappeler que leur quête n’est en aucun cas celle d’une recherche de paternité ou de filiation. » 


Le Figaro du 7 mai 2019 en parle :

« Désireuse de diffuser plus avant son message, l’association PMAnonyme a publié en mars un libre de témoignages sur la quête d’identité de ses membres – Je suis l’une d’entre elles (paru chez L’Harmattan). Des récits bouleversants, qui laissent aussi la parole à des donneurs et des parents. « Nous cherchons notre géniteur, pas un père » expliquent-ils également dans une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux. »


La Croix du 14 mai 2019 en parle :

« […] Je suis l’une d’entre elles rassemble trente témoignages, à l’initiative de l’association PMAnonyme. Certains émanent de ces enfants nés depuis les années 1970 qui forment aujourd’hui la première génération née par l’intermédiaire d’un don de gamète. D’autres sont des parents ayant eu recours à un don. Beaucoup évoquent la « chape de plomb » qui a entouré leur naissance ou le poids du secret. Tous évoquent leur recherche, plus ou moins douloureuse ou difficile, de leurs origines. Le tout forme un ensemble plaidant pour la possibilité pour les enfants nés de dons d’accéder à leurs origines. »