Adèle : maman de Julia née en 1985 d’un don de sperme

Les postures des opposants à l’accès aux origines sont révoltantes. Je suis sûre que moins les arguments sont valables plus les lobbying sont puissants.

Nous avons de très beaux arguments : les témoignages des donneurs sensibles à la souffrance des enfants issus de dons de gamètes, et ceux de ces enfants qui ont subi une double peine: le secret de leur conception et le secret de leurs origines.
Une fois levé le premier, reste le second et là ils se retrouvent face au néant. Comment se construire sur du rien?

Nombre de ces enfants ont eu besoin d’accompagnement psychologique, mais qui résout quoi ?

Nombre d’entre eux ont été confrontés à la maladie et la médecine accepte de leur fournir une sous-prise en charge en l’absence de 50% d’antécédents familiaux.
C’est de la discrimination.
Devant un risque ne devrait-on pas appliquer le principe de précaution ?
Par ailleurs, comment vivre avec la moitié de soi non incarnée ? La fille du congélateur ou de l’azote liquide ?