L’anonymat du don de gamètes à l’heure des tests génétiques

L’anonymat du don de gamètes à l’heure des tests génétiques

Publié dans la revue « Gynécologie Obstétrique Fertilité and Sénologie (2020) »  du 18 juin 2020, cet article revient sur le développement des tests ADN dit « récréatifs », sous la plume de plusieurs médecins spécialistes en biologie de la reproduction, gynécologie et cytogénétique ainsi que de celle de Mélanie, membre de l’association PMANONYME.

La démocratisation actuelle des tests ADN à travers le monde ne rend-t-elle pas anachronique la question de l’anonymat du don de gamètes ? L’article retrace l’évolution de la notion d’anonymat en France depuis 1973 et propose une perspective comparative avec l’étranger. Il traite des techniques génétiques depuis la fin du XIXème siècle et développe une analyse détaillée des tests ADN et de leurs enjeux.

S’il devient nécessaire de prévenir les donneurs et les parents que l’anonymat ne peut plus être garanti en raison de l’existence de ces tests sur le marché, il convient également de prendre en compte la toute prochaine révision des lois de bioéthique qui permettra l’accès
aux origines aux personnes nées d’un don. 

Référence de l’article :

Neyroud A-Sophie, Roche M, Domin M, Jaillard S, Ravel C, « L’anonymat du don de  gamètes à l’heure des tests génétiques », Gynécologie Obstétrique Fertilité and Sénologie (2020) : https://doi.org/10.1016/j.gofs.2020.06.006 (CHU de Rennes)