Études et rapports

Différentes études classées par ordre chronologiques

Étude « Aux confins de la parenté : le don d’engendrement vu par les personnes qui en sont issues »

Anaïs Martin a réalisé l’étude : Aux confins de la parenté : le don d’engendrement vu par les personnes qui en sont issues.
Plusieurs membres de l’association ont apporté leur contribution dans le cadre de ce dossier d’étude. ce travail a reçu le 2ème prix CNAF.

Lien vers l’étude de 2017

 

Étude de Human Fertilisation & Embryology Authority

L’organisme de régulation indépendant anglais en charge des traitement et de la recherche sur l’infertilité a réalisé une étude sur les conséquences de la levée de l’anonymat. Cette étude démontre notamment que dès la 1ère année de la levée de l’anonymat, le nombre de donneurs a augmenté pour atteindre le doublement des dons en 10 ans

Lien vers l’étude d’octobre 2017

 

Article de février 2017 : « Who requests their sperm donor’s identity? The first ten years of information releases to adults with open-identity donors »

Une nouvelle étude démontre sur un échantillons de jeunes adultes américains, issus d’un programme de don de sperme avec identité du donneur possible, qu’il est estimé à 40% la part de ces personnes qui ont demandé à avoir accès à l’identité du donneur. Cela démontre, s’il fallait encore le faire, que l’idée que seule une très faible minorité excitée en France des personnes conçus par don demande la reconnaissance du droit d’accès aux origines est totalement erronées et basée sur aucune étude sérieuse.

Lien vers l’étude
Lien vers une traduction française

 

résumé de thèse de doctorat : LE DROIT DE CONNAÎTRE SES ORIGINES : UN DROIT FONDAMENTAL

Géraldine Mathieu présente probablement l’une des meilleures synthèse sur le sujet de l’AMP avec don et sur ses enjeux et implications pour les personnes qui en sont conçues.

Lien vers le document de 2016

 

Rapport 2014 du Ministère des affaires sociales et de la santé, ainsi que du Ministère délégué chargé de la famille « Filiation, origines, parentalité
Le droit face aux nouvelles valeurs de responsabilité générationnelle »
par Irène THERY.Le chapitre 8 présente des propositions concrètes auxquelles s’associe pleinement l’association.

Lien vers l’étude

 

Étude d’Isaksson et autres : deux décennies après la levée de l’anonymat en Suède: « Two decades after legislation on identifiable donors in Sweden : are recipient couples ready to be open about using gametes donation ? », S. Isaksson et six autres chercheurs, Revue Human reproduction, 5 janvier 2011.

« le résultat majeur de cette enquête est que la Suède bat tous les records européens en terme d’émancipation par rapport à la traditionnelle logique du secret, puisque 90% des parents receveurs de dons interrogés déclarent qu’ils informeront l’enfant de son mode de conception, précisant qu’ils considèrent cela comme un devoir élémentaire « d’honnêteté » à son égard, et de respect de ses « droits »… plus une société sort de la logique du secret, plus les parents receveurs endossent les valeurs « d’ouverture », moins ils redoutent l’accès aux origines » citation du Rapport d’Irene Théry

Lien vers l’étude

 

Rapport 2010 de la Fondation Terranova « Accès à la parenté, assistance médicale à la procréation et adoption » par Valérie Depadt-Sebag et Geneviève Delaisi de Parseval.

Préconise la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes et l’inscription du mode de conception sur l’acte intégral de naissance.

Lien vers l’étude

 

Étude de 2010 « Experiences of offspring searching for and contacting their donor siblings and donor » par Vasanti Jadva.

Les résultats présentés militent de manière claire vers un droit d’accès aux origines enfin reconnu et effectif en France.
Réalisée en 2010 par Vasanti Jadva et al., en voici les résultats résumés pour les non anglophones.

  • V Jadva se base sur un échantillon de 165 personnes conçues par don à partir du fichier DSR (Donor Sibling Registry, USA) qui en sont membre ou dont leur parents sont membres. Age médian : 17 ans. Cela implique que cette population n’était pas déjà par principe à la recherche d’information sur leurs origines et une grande partie a été contactée parce que leurs parents uniquement étaient sur le DSR.
  • Parmi cet échantillon, 77% sont ou on été à la recherche de leur donneur et 78% à celle de leurs frères/soeurs génétiques (siblings).
  • Parmi ceux là, 79% l’ont dit à leur mère et 58% à leurs amis
  • Parmi ceux là, 96% ont reçu un accueil positif ou neutre/mitigé de leur mère et 31% de leur père (ou co-parents)
  • La principale raison de ces recherches est la curiosité pour 44% d’entre ceux qui font des recherches sur leurs siblings et 24% pour les recherches sur le donneur
  • La curiosité fait partie des raisons pour cette recherche de donneur dans 89% des cas, ensuite vient le souhait de le rencontrer dans 71% des cas et pour des raisons médicales dans 54% des cas.
  • Pour ceux qui ont rencontré leur donneur 70% disent que cette rencontre fut très positive ou positive (85% pour les rencontre avec siblings)
  • Il est possible que les enfants de couple hétéro (vs lesbien ou femme seule) sont moins enclins à rechercher leurs origines de peur de blesser leur parents ou par un interdit conscient ou non
  • une corrélation sur les motivations de recherche et l’âge de la découverte est faite : pour ceux qui l’ont appris adulte c’est le facteur médical qui semble primer.

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CE Etude du Conseil d’Etat préalable à la révision de la loi de bioéthique du 6 mai 2009

page 41: « On peut (…) s’interroger sur la compatibilité de la règle de l’anonymat avec la Convention européenne des droits de l’homme (…) »

page 118: Proposition du Conseil d’Etat en 2009 : « Prévoir un régime combinant au bénéfice de tout enfant majeur issu d’une assistance médicale à la procréation avec tiers donneur le sollicitant un accès à certaines catégories de données non identifiantes relatives au donneur de gamète et la possibilité d’une levée de l’anonymat si l’enfant le demande et si le donneur y consent »

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Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST)

Rapport du 17 décembre 2008 sur la loi de bioéthique du 6 août 2004

Ses préconisations:

« Il conviendrait :

– soit de s’inspirer de la loi espagnole qui permet un accès aux motivations et données non identifiantes sur le donneur, à la majorité, si l’enfant le demande,

– soit de s’inspirer de la législation britannique qui autorise la levée totale de l’anonymat à la majorité si l’enfant le demande, et qui permet à ceux qui ont fait un don avant l’application de la loi de s’inscrire, s’ils le souhaitent, sur un registre pour que leur identité puisse être révélée, si l’enfant en fait la demande à sa majorité,

– de prévoir que l’identification du donneur ou de la donneuse ne peut en aucun cas avoir une incidence sur la filiation de l’enfant issu du don, même si l’enfant ne dispose pas de filiation paternelle ou maternelle [cette dernière proposition est inutile puisque ces règles sont déjà inscrites dans la loi depuis 1994

Télécharger le rapport (page 129 à 137)

 

Régulation du don de cellule au sein de l’Union Européenne

Télécharger le rapport 2006

 

Étude européenne de 2002 de Susan GOLOMBOK et autres qui démontre que seuls 8,6% des personnes conçues par tiers donneur en ont été informées.

Revue internationale Human reproduction, volume 17, n°3, pages 830-840, 2002 : « The European study of assisted reproduction families : the transition to adolescence », par Susan GOLOMBOK et autres.

Lien vers l’étude