Cécile, 33 ans, cabinet parisien

Être née d’un don de sperme et l’apprendre à 23 ans sont deux notions compliquées, tant les questions vous taraudent. Il existe une tristesse, un manque, un vide et une incomplétude de l’être qui vous accompagnent au fil des ans.

Lorsque nous avons compris que nous aurions besoin d’un don de sperme à notre tour, mon monde s’est écroulé une deuxième fois. Pas ça …. Pas moi… pas nous… pas mon enfant… Je n aurais voulu, pour rien au monde que mon enfant ressente la tristesse et le manque qui m’habitent. Se pose aussi  la question de la transmission du patrimoine. Que vais-je lui transmettre? moi qui suis à moitié incomplète?

La réalisation récente d’un test ADN 23andme afin de connaître mes origines m’a permis d’avancer et de concevoir l’idée que mon enfant saura trouver les réponses que nous n’avions pas à l époque. Ce blocage autour d’un don pour la conception de mon enfant s’est évaporé après 10 années d’errances et d évolution génétique.